« Humanitarian »

Le squat des pavillons nationaux pendant l'inauguration de la 48eme Biennale de Venise, 1999. © Igor Antic 1999.

Igor Antic est allé à la 48eme Biennale de Venise comme un « artiste- réfugié » pour squatter les pavillons nationaux, qui ont un statut officiel d'ambassades culturelles de pays participant. Il a été muni d'une dizaine de sacs en plastique avec le mot « Humanitaire » imprimé en rouge, dans lesquels il y avait ses affaires personnelles.

En ce moment-là, il y avait une frappe de l'OTAN contre la Serbie. On montrait les colonnes des réfugiés dans les médias et on parlait de la "guerre humanitaire".

A Venise, Igor Antic a dormi et mangé sur place en se mettant en relation avec les ouvres exposées. A travers cette action il posait des questions suivantes : A quel point le discours politique envahit- il le milieu de l'art ? Les ouvres d'art, sont elles affectées par le contexte dans lequel elles sont exposées ? Dans le flux de discours quasi- démocratiques, le territoire de la liberté se rétrécie. Où donc un artiste peut- il trouver un abri ?

Bibliographie, presse, liens:

  • Syndicate: Humanitarian- by Igor Antic, Dossier de presse, août, 1999, www.v2.nl/mail/v2east/1999/jun
  • Claire Staebler: Habiter la biennale, Sans- Gène, http://www.sans- gene.com/juillet99/objet.htm
  • Nina Slijepcevic: Art in Yugoslavia, Metro issue # 2, Toronto, Canada, hiver 2000/2001 http://www.window.to/metro (voir: Chronicles in the first person),